Gracieuse, calme, souriante, ses cheveux noirs sont devenus châtain avec le temps. Connue pour sa beauté, elle se tient souvent en retrait, sans trait d'esprit notable, observant sans être remarquée malgré son gout prononcé voire immodéré pour les robes. On ne lui connaît pas de faits d'armes retentissants comme d'autres Justiciers, si ce n'est avoir fait régner la paix du Prince en France jusqu'à la révolution. La confondre avec simple une dame de cour ou une justicière sans envergure serait une grave erreur.

Embrassée vers le milieu du XIIIème siècle, moins d'une génération après le baiser d'Helene de Troie à François Villon, première infante du futur Prince de Paris, connu pour son gout prononcé pour les jolies femmes. D'origine espagnole, elle devient malgré son rang une très grande musicienne et interprète, plus grande qu'il n'est alors de coutume pour une dame de la cour, et même une actrice de théâtre confirmée, ce qui était alors interdit pour la noblesse. Elle entretient avec Villon une relation passionnée, mais, comme souvent avec le Prince, éphémère, commentaire commentaire désobligeant murmuré par certaines Dames de la cour de la Rose pour qualifier plus largement son dons pour la musique, mis en retrait par ses fonctions d'archonte.

Très vite, l'élève dépasse le maître, elle pardonne à Villon, volage, qui s'intéresse aux beautés de Paris. A peine moins élégante que la Princesse Elle mais peu adepte des jeux d'esprits dans les salons, elle officie comme Justicière jusqu'à la révolution, période à partir de laquelle la Princesse Elle reprend les rennes du contre espionnage dans la cité de Paris. Elle part pour l'Angleterre et officie à la cour de Londres avec les mêmes fonctions et l'espoir pour Mithras de rassembler la baronnies abandonnée d'Aquitaine et indépendant d'Anjou vers l'Angleterre - sans succès - mais elle brille par la manière dont elle fait respecter la loi, et se lie d'amitié avec Lucinda. Pendant près d'un siècle, elle enquête à ses côtés, notamment dans la la traque de Jack l'Eventreur. Cependant, elle se heurte à Lady Anne Bowesley en qui Mithras place désormais toute sa confiance. Elle quitte Londres à la fin du XIXème siècle pour se retirer dans son château et ne reparaît qu'occasionnellement à la cour que lors des importantes célébrations.